Autrefois, la dune avançait,
mer de sable mouvant qui menaçait les villages.
Le vent hurlait, la lande était nue,
et le sol, stérile, ne donnait rien.

Alors vint l’idée d’un manteau vert :
l’homme planta des pins,
arbres fiers au parfum de résine,
gardes silencieux dressés face à l’océan.

Peu à peu, la forêt prit racine,
les dunes s’apaisèrent,
le sable se laissa dompter,
et un royaume d’ombre et de fraîcheur s’installa.

Dans ce décor naquit Arcachon,
ville d’hiver protégée, ville d’été ensoleillée,
où la pinède devint refuge et emblème,
un écrin de verdure au bord des flots bleus.

Ainsi, la pinède d’Arcachon,
fruit du travail et du rêve des hommes,
demeure aujourd’hui un poème vivant,
où la mer et la forêt se tiennent par la main.